Jeux de données contenus dans cette collection (17)
- Description:
- MA7.
Sans titre, écrit au crayon à papier au recto, sans attache, 15,5 x 20 cm, 14 p. [Notes de lecture de livres japonais anciens portant sur : ] 1) Shi 芝.29 2)
P'englai 蓬莱.30 3) Les grues 鶴. 4) Les cervidés 鹿 5) Les pins 松. 6) Les tortues 亀.
- Créateur:
- 秋葉, 隆 (1888-1954)
- Structure éditrice:
- UMR 8173, Chine, Corée, Japon (Paris)
- Déposé par:
- Carré-Na Eun-Joo
- Lieu(x) de création:
- North Korea et South Korea
- Date de dépôt:
- 26 Juin 2020
- Type de données:
- images fixes, manuscrit et textes
- Description:
- MA14.
"Individualism", écrit au crayon au verso de feuilles 27 x 39,5 cm, pliées en deux et comportant au recto la table des matières d'un texte dont le titre est Chôsen no minzoku ni tsuite 朝鮮の民俗に就いて, numéroté de 1 à 6, 6 p.
Réflexions, citations, notes de lecture concernant des penseurs occidentaux : Tocqueville, Thucydide, Hegel, Hobbes, Rousseau, Kant, Platon, Hume, Adam Smith, Helvétius, Bentham.
- Créateur:
- 秋葉, 隆 (1888-1954)
- Structure éditrice:
- UMR 8173, Chine, Corée, Japon (Paris)
- Déposé par:
- Carré-Na Eun-Joo
- Date de dépôt:
- 5 Juillet 2019
- Type de données:
- images fixes, manuscrit et textes
- Description:
- MA13.
"Genshi shakai no ryûdôsei ni tsuite" 原始社會の流動性に就いて [La
mobilité dans les sociétés primitives], écrit à l'encre au recto, attaché par un trombone, 16 x 23,5 cm, 20 p.39
Le sens de la notion de mobilité sociale. Le changement de la forme des
groupes. Ville : société mobile. Village : société immobile. Etude s'appuyant sur la thèse de Durkheim, sur la sociologie américaine (anthropologie), Margaret Mead (livre de 1937), la thèse de Marcel Mauss sur le don.
La société des esquimaux prend des formes différentes l'été et l'hiver :
économie d'été / économie d'hiver; religion d'été / religion d'hiver. Fêtes des vessies, fêtes des morts, fêtes solsticiales.40 L'été la famille est petite (p. 5), l'hiver c'est la grande famille, comme dans un village, échange des femmes, vengeance très forte vis-à-vis des gens d'autres villages.
Sur l'étude des esquimaux du Groenland par Miruski. Hiver : constructions, provisions collectives (fourrures, propriété individuelle), force d'association faible, mais relations très hospitalières, très généreuses. Famille : mariage avec plusieurs femmes éventuellement. Le mariage se fait très jeune parce qu'on a besoin de force de travail. Celui qui ne peut plus chasser est comme un homme mort. Ceux qui sont malades sont jetés à la mer. Les vieux ont tendance à se suicider. On donne plus d'importance aux enfants qu'aux vieux. Ceux qui sont bons chasseurs ou grands chamanes peuvent avoir deux femmes. Développement de l'individualisme chez le bon chasseur, le grand chamane, le bon chanteur, différence de classe, mais changement selon les saisons. Individualisme. Il y a des conflits à cause des femmes qui ont besoin de se marier. Il y a plus de femmes que d'hommes et beaucoup de veuves (morts à la chasse, morts en mer). Lorsqu'il y a des procès dans le groupe, le jugement se fait par des concours de tambour, de chants pour régler les conflits.
1 . Mobilité territoriale (saisonnière)
2. Mobilité des groupes : mouvement saisonnier / groupe familial, tente.
3. Mobilité des classes : pas de classe, pouvoir temporaire, pas de pouvoir de diriger.
Origine : la chaleur, l'économie.
Technique de la chasse à la baleine, chasse aux rennes, à l'ours . . .
Les richesses sont fabriquées d'une manière individuelle : la femme coud les peaux. Le chasseur, la femme, les enfants, chacun a une propriété individuelle. Le mode de vie est en fonction des territoires. Collectivisme et individualisme.
Conclusion : ces deux formes d'organisation peuvent aussi se trouver chez les Indiens. Il en est de même à Paris et à la campagne, qui différent selon les saisons.
Changement naturel selon les saisons. Ce n'est pas la saison qui fait le changement, mais la densité sociale.
- Créateur:
- 秋葉, 隆 (1888-1954)
- Structure éditrice:
- UMR 8173, Chine, Corée, Japon (Paris)
- Déposé par:
- Carré-Na Eun-Joo
- Date de dépôt:
- 5 Juillet 2019
- Type de données:
- images fixes, manuscrit et textes
- Description:
- MA12.
"Gendai shakai no ryûdôsei" 現代社會の流動性 [La mobilité dans la
société contemporaine], conférence à la radio [de Keijô], (1938.02.09), écrit à l'encre au recto, attaché par un trombone, 16 x 23 cm, 13 p.
Il faut qu'il y ait des individus dans la société (exemple : eau chaude ou froide, chacun selon ses goûts), mais si l'individualisme triomphe, la société ne peut pas se développer. Village = vie communautaire * ville = vie individuelle, société de profits (p. 3). Mouvement pour l'éducation d'une société nouvelle. Les fleurs de la société moderne dépendent de la mobilité de la société dans différents domaines : famille, religion, politique, profession, différents groupes sociaux. La mobilité des classes sociales est un bon exemple de cette mobilité.
C'est ce qui se passe de plus en plus dans notre société. Le groupe le moins mobile est la famille, mais là aussi, il y a des possibilités de changement.
Aujourd'hui, les époux se parlent, discutent ensemble. Autrefois, il n'en était pas ainsi. Dans la société de profit, qu'est la nôtre, la mobilité est plus grande en ville dans les professions, les couples qui divorcent sont plus nombreux.
Mobilité professionnelle : autrefois, on restait paysan, journalier toute sa vie.
Aujourd'hui, il y a 20.000 métiers. Il y a moins de métiers héréditaires. Il y a des gens qui font plusieurs métiers. On ne peut pas faire autrement, mobilité obligatoire. Comme dans un grand magasin, il y a dans la société différents produits (groupes religieux, groupes économiques...). Comme dans un grand magasin, on s'y déplace, on monte où l'on descend par l'escalier ou par l'ascenseur.
Mobilité : par l'éducation, on peut devenir ministre en étudiant bien. Mais, s'il y avait trop d'étudiants à l'université, ils ne pourraient pas tous trouver du travail. Besoin d'un ascenseur de petite taille. Certains critiquent la société contemporaine, mais ne regardez pas seulement les aspects négatifs, regardez les choses correctement. Les modernes sont très critiques, les anciens restaient toujours dans le même lieu, ils ne pouvaient comparer. Il n'y avait rien à comparer. Maintenant,
on peut changer d'époux, de religion, de métier. . . On ne peut donc être que critique.
Les femmes aussi critiquent beaucoup, elles ne croient plus ce que disent les autres. Les Coréennes n'en sont pas encore à ce point. Dans la société contemporaine, on ne peut pas s'arrêter à un seul endroit. Mobilité : différentes écoles, différents maîtres, différents centres de recherche. Le coeur bouge sans cesse. On ne peut pas s'arrêter
à une seule chose. Les anciens disent que la société est frivole, inconstante qu'elle manque de sérieux. C'est l'un des caractères de la société de profit. La société coréenne n'est pas encore comme cela, mais cela vient.
- Créateur:
- 秋葉, 隆 (1888-1954)
- Structure éditrice:
- UMR 8173, Chine, Corée, Japon (Paris)
- Déposé par:
- Carré-Na Eun-Joo
- Date de dépôt:
- 5 Juillet 2019
- Type de données:
- images fixes, manuscrit et textes
- Description:
- MA11.
"Hijôji-gata no shakai keitai" 非常時型の社會形態. [Formes de la société en temps de guerre], conférence à la radio [de Keijô (Séoul)], (1938.06.16), écrit à
l'encre au recto, attaché par un trombone, 18x23 cm, 1 7 p.
Il ne faut plus avoir de comportement individualiste, mais renforcer la solidarité.
Les femmes doivent porter des pantalons, les hommes des uniformes. On ne peut
pas rompre les liens entre parents et enfants, ni entre époux. On ne peut interrompre
l'aide mutuelle entre les membres d'une même famille ou les adeptes d'une même
religion. Il y a des relations qui cessent facilement; celles qui sont socialement plus
lointaines, de nature politique, religieuse, ne résistent pas à la dispersion des
groupes. Le temps de guerre est un temps de la dispersion de la solidarité. Les
individus dispersent leurs intérêts, leurs relations. La société est éclatée, dispersée.
Il n'y a pas la possibilité de continuer dans la même direction, de se concentrer. La
société devient comme une mosaïque de petites sociétés. Il n'y a pas d'ambition
dans la jeunesse. Tout le monde essaye de faire le minimum, de le faire sans
approfondir, sans aller jusqu'au bout. Forme de société où l'on ne peut plus croire en
personne. Pour la guerre, il faut que la société soit unifiée vers un seul but. Au lieu
d'avoir différents types d'assurances sur la vie, contre l'incendie, contre les insectes,
il vaut mieux avoir des assurances centralisées pour avoir une meilleur protection.
De même, nous avons besoin d'une société plus forte, plus unie pour faire la guerre.
Unis nous gagnerons. Hitler avec le nazisme, Mussolini avec le fascisme ont fait
des sociétés beaucoup plus fortes où les relations mutuelles sont intenses (p. 14).
Depuis les origines, les Japonais ont le même ancêtre divin (p. 15). Il faut se
concentrer, nous manquons de relations mutuelles.
- Créateur:
- 秋葉, 隆 (1888-1954)
- Structure éditrice:
- UMR 8173, Chine, Corée, Japon (Paris)
- Déposé par:
- Carré-Na Eun-Joo
- Date de dépôt:
- 5 Juillet 2019
- Type de données:
- images fixes, manuscrit et textes
- Description:
- MA 10.
"Shûkyô to shakai" 宗教と社會 [Religion et société], conférence
prononcée au monastère Hongan 本願寺 situé à Keijô [Séoul, Ùlchiro], le 23 juillet 1938, [à la même liasse est attaché le programme imprimé des conférences], écrit à l'encre au recto, attaché par un trombone, 16 x 23 cm, 10 p. Un mois plus tard, le
texte fut publié dans le mensuel Senyû, sous le même titre, cf. IM9.
Comparaison entre la vie rurale (relation avec la nature ) et la vie urbaine (relation avec les édifices) (p. 1). Sur les édifices. Sur l'activité professionnelle (unique dans le milieu rural, diversifiée en ville). Sur l'immobilité rurale et la mobilité urbaine (p. 2-3). Vie rurale : culte de la nature : ciel, astres, monts et rivières, esprit de l'arbre, pierre, animaux liés aux immortels et aux ermites, esprits errants, morts (p. 4). Vie urbaine : culte matérialiste, technologie, contrat matériel avec les dieux (p. 5). Village : étendue limitée, difficulté pour les religions chrétiennes de s'implanter. Famille. Ville : grande étendue, grandes religions, individualisation, dans la même famille, plusieurs individus embrassent différentes religions (p. 6). Village : tous sont agriculteurs, même caractère, religion
communautaire, grégaire. Syncrétisme [composé d'éléments] taoïques, confucéens, bouddhiques, chamaniques. Pacifisme, acceptation de l'existence d'autres religions.
Religion de l'acceptation. Ville : séparation, distinction, religions de la société, division des religions, traditionalisme, conservatisme relatif aux religions, la guerre, le combat entre les religions a une forme urbaine (p. 7). Village : société égalitaire, pas de différence de mode de vie, de statut. C'est à cause de cela que les organisations religieuses sont peu développées. Le pouvoir des hommes religieux n'existe pas. Religion communautaire et égalitaire. Les mudang ont une activité d'aide, d'assistance, pas la spécialisation très marquée des spécialistes du religieux.
Temps, lieux, rites, pas de séparation, vie et religion mêlées. Ville : société complexe. Organisations religieuses développées, pouvoir religieux important : pasteurs, prêtres, religieuses, guides supérieurs aux croyants, séparation entre la religion et la vie, religion formelle : il faut faire comme cela... (p. 8). Village : peu de mouvement, immobilité, stabilité des croyances, force des croyances, légendes et tradition. Ville : beaucoup de mouvements, société aux séparations, aux changements rapides, instabilité, faiblesse des croyances, doute, critique (p. 9).
- Créateur:
- 秋葉, 隆 (1888-1954)
- Structure éditrice:
- UMR 8173, Chine, Corée, Japon (Paris)
- Déposé par:
- Carré-Na Eun-Joo
- Date de dépôt:
- 5 Juillet 2019
- Type de données:
- images fixes, manuscrit et textes