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Traité des vices et des vertus, Bnf lat. 2077, f. 169r

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Note
  • Désespoir est une modalité dramatique de Tristesse à qui est consacré le chapitre. Tristesse a de bonnes raisons d'être affligée : elle est persécutée par des maux qu'elle ne comprend pas encore et dont il faudrait, au contraire, se réjouir. Il y a peu d'écarts visuels entre le vice et la vertu, la distinction est renseignée par la position : Desperatio (associée dans le texte à la mort spirituelle) est assise, repliée sur elle-même, les mains vers le bas quand Gaudium gravit le trait, les mains tendues vers le ciel. Est-ce vraiment le vice qui est représenté ou le moine/l'âme soumis·e à ces maux ? Écho à l'âme tourmentée par des figures bestiales. Trois modalités de la figuration du bestial : - nature : hybrides, corps mélangés autant que possible (avant bras en tête d'oiseaux) + Deux autres hybrides plus loin dans le manuscrit (pour Gula et Luxuria). - comportement : humain à la houe/faux se bestialise en singeant l'hybride, ressort les fesses. - apparence : humain à l'épée : en train de chasser le démon ? fait un chemin par son épée ? mais il est vêtu de haillons, qui semble figurer des poils. La position centrale de l'hybride évoque la rotation (similaire aux ornements)
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  • 2077
Folio
  • 169r
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