[B.2.1.5.4] Bénédiction du santal, [B.2.1.5.4] Pujian sendana ma’tambuli (indonésien), [B.2.1.5.4] Benediction of the sandalwood. (anglais)

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Pendant la première partie du bua’ kasalle, au petit matin, l’officiant s'adresse aux divinités, tenant dans sa main une fiole remplie de sang ; devant lui, une centaine d'énormes cochons qui seront sacrifiés quelques heures plus tard reposent sur des palanquins décorés. Le récitant narre l'histoire d’un mariage cosmique fondateur. Il s'agit de bénir le bois de santal qui a servi à construire la maison. C’est un court fragment de cette parole qui se déploie avec un grand naturel sur le mode parlé-psalmodié. Cette parole est chantée à plusieurs reprises lors du rituel: pour la plantation du bois de santal, puis à la seconde étape du bua', lors du rite de portage de la famille dans les palanquins puis enfin lors du récit pour le buffle (ma’sura’ tedong).

In this speech (ma'tambuli), performed at dawn, the burake Ne’ Lumbaa addresses the deata, alternating speech and song. He tells the story of a divine wedding. He is turned towards the northeast, close to the “meat tree” (for deata), and he holds a small bamboo container full of blood. In front of him are one hundred pigs, which will be sacrificed some hours later. This speech is performed at various times during the bua' kasalle: for the sandalwood planting, for the carrying of the family (mamulle) and for the narrative of the buffalo (ma’sura’ tedong). (anglais)

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